Buscar este blog
jueves, 2 de diciembre de 2010
TOUT VA TRÈS BIEN, MADAME LA MARQUISE
−Allô?
Allô, allô, James,
Quelle nouvelle?
Absente depuis quinze jours,
Au bout du fil,
Je vous appelle
Que trouverai-je à mon retour?
−Tout va très bien, Madame la Marquise.
Tout va très bien, tout va très bien.
Pourtant il faut, il faut, que l’on vous dise
On déplore un tout petit rien,
Un incident, une bêtise:
La mort de votre jument grise,
Mais, à part ça, Madame la Marquise
Tout va très, bien tout va très bien.
−Allô, allô, Martin?
Quelle nouvelle?
Ma jument grise, morte aujourd’hui?
Expliquez-moi, cocher fidèle,
Comment cela s’est il produit?
−Cela n’est rien, Madame la Marquise.
Cela n’est rien, tout va très bien.
Pourtant il faut, il faut, que l’on vous dise
On déplore un tout petit rien.
Elle a péri dans l’incendie
Qui détruisit vos écuries.
Mais, à part ça, Madame la Marquise
Tout va très, bien tout va très bien.
−Allô, allô, Pascal?
Quelle nouvelle?
Mes écuries ont donc brulé?
Expliquez-moi, mon chef model,
Comment cela s’est-il passé?
−Cela n’est rien, Madame la Marquise.
Cela n’est rien, tout va très bien.
Pourtant il faut, il faut, que l’on vous dise
On déplore un tout petit rien.
Si l’écurie brûlat, Madame,
C’est que le château était en flamme.
Mais, à part ça, Madame la Marquise
Tout va très, bien tout va très bien.
−Allô, allô, Lucas?
Quelle nouvelle?
Notre château est donc détruit?
Expliquez-moi, car je chancelle,
Comment cela s’est-il produit?
−Et bien voilà, Madame la Marquise,
Apprenant qu’il était ruiné,
À peine fut-il revenu de sa surprise
Que Monsieur le Marquis s’est suicidé.
Et c’est en ramassant la pelle
Qu’il renversa toutes les chandelles
Mettant le feu à tout le château
Qui se consummat de bas en haut,
Le vent soufflant sur l’incendie
Le propageat sur l’écurie
Et c’est ainsi qu’en un moment
On vit périr votre jument,
−Mais, à part ça, Madame la Marquise
Tout va très, bien tout va très bien.
Suscribirse a:
Enviar comentarios (Atom)
No hay comentarios:
Publicar un comentario